Après avoir passer une agréable soirée à Daoura pour fêter l'anniversaire du papa, nous reprenons la route le jour suivant en direction de la Mauritanie. Maintenant durant la journée, la température dépasse les 25 degrés, et à l'intérieur de Victor, nous avons même quelques degrés de plus ... Nous passons la frontière mauritanienne le 11 janvier. Cela a couté 15 euros, un "petit cadeau" et beaucoup de sueur sous le soleil de midi, sans compter les nerfs nécessaires pour parcourir les 5 km de la zone libre entre le Maroc et la Mauritanie. Les postes de frontières (douanes, police et gendarmerie) du côté mauritanien sont de grande simplicité: dans une seule pièce, les fonctionnaires dorment, mangent et règlent les formalités sur un bureau de fortume. Etant seuls, nous ne prenons pas la piste le long de la plage, mais la toute nouvelle route jusqu'à Nouakchott. Le 13 au soir, nous nous arrêtons simplement au bord de la route pour passer la nuit. Malgrés un trafic très calme, nous avons à deux reprises de la visite. En premier, ce sont 4 mauritaniens très élégants qui nous demandent de les aider afin de regonfler leurs pneus. En remerciment, l'un d'eux nous offre son turban. Plus tard, nous aidons deux espagnols un peu perdus. Sans GPS ni carte, ils décident de passer la nuit à côté de nous et d'attendre la lumière du jour pour essayer de trouver la piste recherchée. Sur la route entre Noakchott et Rosso, nous voyons plusieurs dromadaires et des ânes. Nous allons ressembler à cet animal lors du passage de la frontière de Rosso. Un jeune homme "travaillant à la frontière", nous propose de s'occuper de l'assurance nécessaire pour le Sénégal et le Mali. Ne trouvant pas d'emplassement pour passer la nuit, cette personne nous propose également de passer la nuit devant la maison de sa famille. Nous sommes bien acceuillis et invités à prendre un véritable diner africain: assis par terre, nous mangeons tous avec les doigts en piochant dans un grand plat rempli de pommes de terre et d'une masse composée de viande, le tout ayant un gout de lentilles. Heureusement, la pièce n'étant pas bien éclairée. Chantal, pour la dernière nuit avant son anniversaire, n'a pas beaucoup dormi: les chiens, les chèvres, les coqs et le mobilettes font du bruit tout le temps ... et de nombreux moustiques la piquent aux bras, aux jambes et sur le visage. Mais la journée ne sera pas meilleure: nous avions prévu de passer la frontière à Diama, notre "ami sympa" David (le jeune homme) s'était proposé de nous montrer la bonne piste ... soudain tout change, on nous racontre qu'un camion s'est renversé sur la piste et que la seule possibilité est de prendre le bateau de Rosso. David nous avait demander 40 euros pour rêgles toutes les formalités de passage, la somme augmente alors rapidement pour atteindre 150 euros ! L'hospitalité du gentil David fut donc bien payée ... Les capricornes ne perdant pas facilement leur calme, nous oublions vite et au joli camping "Zebrabar" situé dans un parc naturel nous dégustons un bon repas arrosé d'une bière "La Gazelle". L'anniversaire se termine donc bien. Nous restons là encore un jour, nous nous reposons et visitons les environs. Nous reprennons la route le 16 pour atteindre Dakar. C'est là que Hadj nous accueille: nous occupons une chambre et Victor est sous bonne garde. Notre rallye Borken - Dakar est maintenant gagné :)